De temps en temps, le stylo glisse, il n’a pas d’élan, il fait des points.
Les mots dansent pour eux-mêmes se fichent du sens et des pas.
Le parapluie s’ouvre, le papillon se pose et la terre tourne,
sous la pluie.
Je suis triste 14h40.
Tu n’es pas d’ici tu ne peux pas m’inspirer. Mon imagination a fondu sous l’attente, et j’ai avalé l’encre pour être sûre de te garder.
Tu n’es pas venu tu ne sauras pas, que je me suis maquillée avec de hauts talons. Tu ne saura pas non plus que les aiguilles du mécanisme ont rouillé, tellement engluées.
Rouen, 20h04.
Terrasse le soir.
Je t’ai quand même
écrit un texte,
un beau.
Puis je l’ai publié
sur un mur,
un drôle.
Et je t’ai préparé
un café ce matin,
un doux.