Con comme

C’est l’histoire, l’histoire d’une petite femme ;
Adorant, adorant une émission où la littérature fait sa reine
Attendant, attendant jusqu’à plus soif un magazine moqué par les tabacs,
Fantasmant sur un acteur, beau, mais con comme un balai sans manche
Et cherchant loin le passé là où l’on ne trouve que du temps.
Cette histoire, l’histoire tragique de cette reine,
Cette reine dont les rêveries ornent les pensées
Dont les songes ne vont pas plus tard que le bout de l’annulaire
Cette reine dont les balbutiements sont décrits comme étrangers à toute volonté de jaillir le mot/à toute langue dessinée
Dont le souffle de la séduction ne s’est jamais arrêté à la moindre fenêtre
Bah, cette reine est morte.

11/03/2015

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