Fuite

De mon cœur vers la parole les dires s’en vont ne reviennent pas.

La plainte d’un sentiment de solitude détale en ta direction, galope jusqu’à l’aube renaissante.
Un tableau volé de moi qui cherche et de toi qui dis non se trouve dans le grenier à ciel ouvert de l’infortune, dans les tréfonds pourris d’une bibliothèque de l’inconscient.
Enfermés à plusieurs tours mon cœur et ce tableau se disputent l’envolée lyrique, une échappée par la luminosité.
Rougissant blêmissant verdoyant le décor de ce portrait prend forme.
Rougissant blêmissant s’allumant mon âme qui ne peut te ravir s’éteint.

11/03/2015

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