Un parchemin à la couleur écrevisse est déplié sous mes yeux. Quelqu’un est mort c’est manifeste. Le salut se couche et la nuit ne promet aucune fantaisie. Il ne reste qu’à lire la lente agonie qui s’offre. Il ne s’agit pas d’un texte à larmes mais d’un autre. Orgueil d’hier devenu prétention d’aujourd’hui « je ne vaux plus rien ». Le pauvre artiste le triste sire ne vit plus. Il s’est dégarni en vendant ses cheveux un par un, pour les lettres une par une.
30/08/2017
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.