yep

  • Titre

    En avant la tristesse ! Marche arrière la joie, Recule bonne humeur, (Arrêt des hésitations) : j’ai choisi mon camp.

    Oui, très exactement je te demande, tristesse, de revenir me voir. Le ruisseau des temps légers coule par tous les chemins de la vie. Il est trompeur. Je marche en pointillé sur la route du désespoir. Parce que je la préfère.

    Par ici le spleen, tes tortures d’un autre âge se doivent d’embrouiller mon esprit trop joyeux. Au moins, quand on est triste, on sait qu’on est perdu. Au moins quand on est triste, on connait la sale racine des pleurs.

    08/03/2015

    
    
    
  • Commentaires

    Si jamais je tournoyais ma jupe, si jamais tu étais là, si jamais nous ne nous connaissons pas, qu’en serait-il ? L’ombre saisissante, brûlante, incandescente (est-elle chaude ?) d’une rencontre au profil ciselé par le feu se dessinerait. L’enfance orpheline aux secrets que tu ne dois pas trahir disparaîtrait. Alors je mets ma jupe et je te fais venir. Et puis nous nous connaissons. _____ Stromboli, film de Roberto Rosselini, avec Ingrid Bergmann. Il a quitté Chépuki pour Elle. Chépuki tourne dans le film Volcano qui raconte la même histoire. Mais l’Histoire retient Stromboli. Orson Welles. Citizen Kane. Noir et Blanc ; rendu plus net en plaçant un filtre rouge devant la caméra. J’aime télérama. J-L Trintignant était supposé joué dans le dernier Tango à Paris mais il a été effaré par le scénario, c’est Marlon Brando qui a pris sa place. J’aime les histoires de films que je n’ai pas vus…(La double vie de Véronique, Les Chaussons Rouges : l’art ou l’amour ?) _____ Ce qui suit ne sert à rien. Ce qui précède, est plus utile que ce qui suit. Ce qui suit ce qui suit est un commentaire de ce commentaire. Je n’ai plus rien à dire. Un peu Tu veux pas te donner la peine de me plaire ? Haché, Hache ton langage et lie tes phrases. Que la matinée soit belle de la rosée qui déborde de nos vases. Et quand quelque chose en toi ne tourne rond, dis-toi que chez moi, ça tourne carré carrément. _____ Triste comme une fille. Seul comme un garçon. Non, pas l’inverse, je sais très bien : j’ai trop observé. Les filles rêvent, les garçons se rendent compte. Ou l’inverse je ne sais plus.

    07/03/2015

    
    
    
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    1/ Parfois j’aimerais écrire, me débarrasser de mon âme et étreindre toi et l’univers. Disparaître sous une colline de câlin et de trop douce consolation. Parfois je voudrais te rencontrer, ô, Ô, ô, toi qui manque à moi. Seule dans cette vallée idiote de mots, perdue là où je pourrais m’exprimer. Qui choisir ? Toi ou les mots en moi. Je n’arrive juste pas à te dire ce que je ressens. Pars et reviens vite. En attendant je ruminerai des salades de pensées, des tagliatelles de rêves, des nuits de vides. Salut, toi ! Qu’est ce qui t’amène là ? Ne vois tu pas que je t’ai attendu… Taratata ! Et tu crois que je vais te le pardonner si facilement. Allez viens, j’ai quelque chose à te dire. Penche la tête je ne suis pas grande. Baisse ta capuche tu ne vas pas m’entendre. Voilà. Depuis le temps que je t’attends j’ai eu le temps de me dire que la vie est courte, d’apprendre à aimer, de regretter mes paroles salées. Je sais, il est bien tard pour ces maigres remords. Et puis j’ai pris le temps de me connaître, de voir en moi tout ce qui est noir, de comprendre que tout ce qui est blanc ne pourra pas sortir de moi. Que je ne pourrais pas tout te donner comme je le voudrais. Comme mon âme. Comme mes rêves de toi. Seuls les anges savent bien le faire, aimer, avec des ailes de générosité et avec la bouche de vérité. Tristement je t’avoue que je ne suis pas un ange. Tendrement je dois te dire qu’il est impossible d’aimer. Troisièmement je suis perdue sans toi. 2/ Ambiance feutrée et rires donnés. Je parle, je parle. Je mange tu me regardes. Je ne sais pas ce que je fais ici, tout ce que je sais est que je veux fuir. À voir venir ce qui nous berce, cette vie promise cette mort promise, le rapprochement entre un rêve et un autre se fait dans mon âme. Tu parles, tu parles. Je ris et tu me regardes. En me berçant par tes douces paroles tu m’endors. Jamais je n’aurais pensé que je puisse m’ennuyer à ce point. Est-ce ta faute ? Nous sommes incompatibles, nous n’arrivons pas à communiquer. La vie roule sur l’herbe, le temps passe par les fenêtres et le ciel veut rugir. Rien ne sort. Sur la terre rien ne m’attire, rien ne se passe. Je te cherche. 3/ Allons plus en avant. De ce chemin qui serpente les mers, le marin sur son voilier crie pour que la houle se calme enfin. La destinée se joue sur un désespoir. Ou alors, la destinée se joue du désespoir. Soit, le marin meurt. Aujourd’hui il fait plus beau que d’accoutumée, aujourd’hui je te cherche à nouveau. J’ai fabriqué de la graisse que mes adipocytes ont absorbée, j’ai tissé des rides que mon corps a acceptées. Je longe de mes jambes le port d’où tu es parti. Oui, on m’a bien dit que tu étais mort. Disparu. Clac ! Comme ça.

    07/03/2015